Focus On de Pierre Delavie – Avril 2017

©Gaël Dupret, France, Paris le 24-02-2017 : Pierre Delavie Photo : Portrait du plasticien Pierre Delavie réalisé dans sa maison, une ancienne église protestante. Portrait of the artist Pierre Delavie realized in his house, an old Protestant church.

©Gaël Dupret, France, Paris le
24-02-2017 : Pierre Delavie
Photo : Portrait du plasticien Pierre Delavie réalisé dans sa maison, une ancienne église protestante.

25 février 2017, Pierre Delavie, plasticien connu pour ses œuvres gigantesques me reçoit chez lui dans une ancienne église protestante aux dimensions vertigineuses. Expert du mensonge urbain, il nous parle de sa quête du réel. Militant humaniste et végétarien, c’est un chimpanzé qui a changé sa vie et a modifié à jamais les publicités que nous voyons dans la rue.

Qui es-tu ? Quel est ton parcours ?

Je suis plasticien. J’ai fait beaucoup de travaux alimentaires comme photographe, illustrateur, vidéaste ou graphiste. A chaque fois c’était des commandes. Il y a 18 ans, je faisais beaucoup de photos pour la pub et la mode et mon lieu de vie était très pratique, quand je voulais, par exemple, photographier une girafe très haute. En parallèle j’ai mon travail artistique et personnel pour lequel j’ai mis énormément d’années avant d’en être satisfait. C’était compliqué. J’ai commencé à peindre à 13 ans. Je peignais tout le temps mais je n’arrivais pas à me sentir en phase avec mon époque. Pour moi, la peinture est un moyen mais j’avais l’impression de faire des choses certes pas mauvaises mais qui avaient déjà été faites il y a 20 ou 30 ans.

Le Chimpanzé qui changea tout…

©Jean-Jacques Dupret, France, Paris le 1985 : Publicité Gervais Danone Photo : Publicité Gervais Danone représentant un Chimpnzé mangeant des petits suisses. Publicité peinte sur un mur réalisée par Pierre DELAVIE. Reproduction en basse définition d'une photo réalisée par Jean-Jacques Dupret - Toute utilisation, diffusion ou reproduction sans l'accord écrit de Gaël Dupret est strictement interdite. Une procédure judiciaire sera encourue pour tout contrevenant. Advertising Gervais Danone representing a Chimpnze eating small Swiss. Advertising painted on a wall realized by Pierre DELAVIE. Reproduction in low definition of a photograph realized by Jean-Jacques Dupret - Any use, diffusion or reproduction without the written agreement of Gaël Dupret is strictly forbidden. Judicial proceedings will be brought against any offender.

©Jean-Jacques Dupret, France, Paris le
1985 : Publicité Gervais Danone
Photo : Publicité Gervais Danone représentant un Chimpanzé mangeant des petits suisses. Publicité peinte sur un mur réalisée par Pierre DELAVIE.
Reproduction en basse définition d’une photo réalisée par Jean-Jacques Dupret – Toute utilisation, diffusion ou reproduction sans l’accord écrit de Gaël Dupret est strictement interdite. Une procédure judiciaire sera encourue pour tout contrevenant.

En 85, je suis un illustrateur hyper réaliste, qui a déjà une problématique sur le réel. Pendant 15 ans je peins 10/12 h par jour avec mes aéros pour faire quelque chose qui est plus réaliste qu’une photo. Un jour, mon agent me propose un contrat avec l’agence Young Et Rubicam qui ont le budget Gervais Danone. Ils veulent faire une pub sur un mur peint situé face de Beaubourg. Pas habitué à ce genre de démarche conceptuelle, dans la nuit j’ai réalisé plusieurs dessins dont cette fameuse maman chimpanzé tout poilue, avec ses gros doigts, qui mangeait les petits suisses. Visiblement elle aimait ça car elle avait des pots vides à ses pieds. Ils ont de suite aimé le concept. L’accord fut pris dans le bureau de Jacques Chirac, Maire de Paris, en présence de Jacques Dauphin. Ce mur peint était une création originale qui n’aurait jamais pu être développée en campagne de presse française ni mondiale.

Le projet a eu un succès international auquel je ne m’attendais pas. Il a été le déclencheur du grand format. Le concept du mur peint a créé la bâche peinte : plus simple et plus rapide donc moins couteux. Elle-même a fait place à la bâche numérique, c’est-à-dire imprimée.

Par la suite j’ai eu beaucoup de demandes similaires. Aujourd’hui je milite contre l’agression de la publicité dans la rue et de la pollution visuelle que l’on subit. Faire une pub à cette échelle doit être une création spécifique. Il ne faut pas prendre la double page des magazines pour le projeter en plus grand. Il faut respecter le citoyen.

J’ai tellement poussé l’artistique dans mes commandes que mon travail personnel et mon travail de commande se sont mêlés. Il y a une dizaine d’années, j’avais assez de notoriété pour imposer mon style à mes clients. A ce moment mon travail artistique s’était affiné dans la préoccupation sur le réel et l’aspect conceptuel. J’ai eu l’impression très agréable que toutes les pièces du puzzle se réunissaient enfin. C’est tardivement que j’ai commencé à trouver ma voie et maintenant je suis au début de quelque chose. J’en suis persuadé.

Comment travailles-tu ?

C’est très différent selon l’échelle. Pour des travaux comme ceux que je réalise pour le château de Versailles, le détournement de la cannebière de Marseille, l’immeuble haussmannien déformé…. Selon les étapes je travaille avec différents corps de métier.

Dans un premier temps je fais des photos avec un appareil photo 50 millions de pixels. Je travaille beaucoup avec les axes de circulations et les axes de regards, pour savoir comment appréhender les bâtiments en fonction de leur échelle et des différents niveaux de lecture. Je fais appel à des architectes et très souvent à la visualisation 3D. Cela peut donner des fichiers pesant 1Go (pour comparaison, une photo haute définition faite avec le D5, dernier appareil professionnel de Nikon, fait environ 30Mo).

La bâche est imprimée dans des imprimeries qui sont aussi grandes que des hangars à avion. On imprime sur des laies qui font 5 mètres de larges et qui sont thermos soudés entre elles. Le plus délicat c’est la colorimétrie des fichiers imprimés : si elle n’est pas bonne, on peut vite avoir un immeuble rouge ou vert… Ensuite on monte l’échafaudage sur lequel on va tendre la bâche. Puis intervient l’équipe de cordiste pour installer et tendre la bâche pour que ce soit parfait. Plus c’est parfait, plus cela donne l’illusion du réel.

Je reproduis souvent à l’identique, le bâtiment pour pouvoir mieux le déformer, mieux le transformer.
Très souvent je rajoute des volumes. Par exemple, dans l’immeuble haussmannien déformé j’ai mis de temps un temps une corniche ou une balustrade déformée, en volume, mais pas partout. Il suffit que l’œil comprenne qu’il y a du volume pour qu’il croit qu’il y a du volume partout. Du coup les gens s’en rendent compte et ça devient un jeu et une complicité avec eux. Ils peuvent rester longtemps devant en cherchant le vrai du faux. C’est le même trouble que j’essaie d’amener maintenant dans mes toiles qui sont imprimées.

« La peinture c’est de l’émotion. »

Je bouleverse mes fichiers numériques par la peinture.  Sur mon ordinateur, je travaille la photo avec

©Gaël Dupret, France, Paris le 09-02-2017 : DEPEINDRE, exposition de Pierre Delavie Photo : Reproduction d'une oeuvre de Pierre Delavie issue de l'exposition DEPEINDRE à la galerie Loo & Lou Gallery Haut-Marais. Les oeuvres exposées sont des montages de photos de la galerie Loo & Lou Gallery Haut-Marais dans lesquels Pierre Delavie a incrusté des photos de mouvements sociaux comme Nuit Debout ou les manifestations contre la loi travail. Il a par dessus appliqué des touches de peinture. Reproduction of a work of Pierre Delavie resulting from the exhibition DEPEINDRE at the gallery Loo & Lou Gallery Haut-Marais. The works on display are pictures of the Loo & Lou Gallery Haut-Marais gallery in which Pierre Delavie has inlaid photographs of social movements such as Nuit Debout or demonstrations against the labor law. He over applied paint touches.

©Gaël Dupret, France, Paris le
09-02-2017 : DEPEINDRE, exposition de Pierre Delavie
Photo : Reproduction d’une oeuvre de Pierre Delavie issue de l’exposition DEPEINDRE à la galerie Loo & Lou Gallery Haut-Marais. Les œuvres exposées sont des montages de photos de la galerie Loo & Lou Gallery Haut-Marais dans lesquels Pierre Delavie a incrusté des photos de mouvements sociaux comme Nuit Debout ou les manifestations contre la loi travail. Il a par dessus appliqué des touches de peinture.

ma palette numérique comme je travaillerai avec des brosses. Puis quand elles sont imprimées, je reviens avec de la vraie peinture dessus et dans certains cas je vais même scanner l’ensemble, pour revenir encore en peinture dessus. Ça crée cet espèce de trouble ou l’on ne sait pas ce qui appartient à quel univers. C’est un peu comme un oignon dans lequel on va rentrer par couches et tout se mélange. J’expérimente et me demande ce que cela donnera en allant dans cette voie.

Dans mes 2 dernières expositions aux galeries Loo&Lou, j’ai d’abord travaillé contextuellement le lieu, en prenant des photos extrêmement précises du lieu lui-même. Puis j’ai commencé à faire rentrer, dans chaque lieu un autre univers. Dans le cas de la galerie située rue notre dame de Nazareth, c’est la place de la république avec Nuit debout et les manifestations contre la loi travail qui rentrent vraiment dans la galerie, c’est un univers qui en fracasse un autre avec tout un vocabulaire de la faille. Dans la galerie avenue Georges 5 j’ai fait référence à mon immeuble haussmannien presque déformé il y près de 10 ans, situé au 39 av Georges 5. La galerie est 3 numéro plus loin. Ainsi dans cette galerie, j’ai crevé l’espace du fond, par une énorme pelleteuse, qui arrive et qui pousse les gravats devant elle, il y a des vrais et des faux gravats. Derrière la pelleteuse on voit l’immeuble déformé comme il était il y a 10 ans. Cet immeuble qui fond c’est les prémices du réchauffement climatique. J’ai transposé la galerie dans 30 ans avec ce réchauffement climatique très efficace, une chaleur énorme, qui commence à faire fondre certains endroits. Le soleil est prédominant, notamment avec la vidéo qui montre cette modification de l’environnement qui malheureusement semble maintenant inexorable. Ce problème me touche depuis longtemps et je suis très impliqué.

Comment définis-tu ton métier ?

©Gaël Dupret, France, Paris le 30-09-2016 : Nuit Blanche 2016 Photo : Pierre Delavie retourne et perce la façade de la Conciergerie au pied de la Seine avec une oeuvre monumentale qui représente l'intérieur retourné de la Conciergerie. Pierre Delavie around and pierce the facade of the Conciergerie at the foot of the Seine with a monumental work that represents the inside back of the Conciergerie

©Gaël Dupret, France, Paris le
30-09-2016 : Nuit Blanche 2016
Photo : Pierre Delavie retourne et perce la façade de la Conciergerie au pied de la Seine avec une œuvre monumentale qui représente l’intérieur retourné de la Conciergerie.

J’ai développé le travail grand format dans la rue ainsi que la technique du mensonge urbain à taille gigantesque.  Il y a 2/3 ans j’ai voulu montrer les lieux non pas de l’extérieur mais de l’intérieur. Même s’il y a des exceptions, l’intérieur des lieux est souvent synonyme de proportions plus petites. On travaille sur des registres plus intimes et éventuellement plus polémiques. On ne met pas la même chose dehors dans la rue qu’à l’intérieur. De plus, dès lors que les gens entrent ils ne sont plus spectateur mais deviennent acteur puisqu’ils sont intégrés à l’installation en général.

Au-delà du réel

Nous sommes tous, plus ou moins, dans le mensonge par nos problématiques métaphysiques, notamment sur la mort, qui fait qu’on ne peut pas forcément tout regarder en face. A cela s’ajoute les lobbys médiatiques dont la télé qui nous raconte de belles histoires mais pas la vérité. Les hommes politiques eux-mêmes ne sont pas dans la vérité bien qu’ils la clament tout le temps « les yeux dans les yeux monsieur le Président, je n’ai pas planqué d’argent en Suisse »…

Tout mon travail est un jeu sur le réel et il est nécessaire de douter du réel parce que ce n’est pas sûr qu’on puisse le voir. J’ai donc monté cette notion de mensonge urbain parce que je trouve ça plus intéressant de dire que dans le mensonge il y a peut-être plus de vérité que dans les propos clamés hauts et forts qui ne sont que des mensonges.

Artiste militant ?

Si tu déstabilises les gens sur le niveau perceptuel, tu les positionnes, pendant un bref instant, dans un état un peu particulier qui amène des interrogations. Cela peut-être sur des problèmes métaphysiques, sociétales, politiques… Je ne suis pas un artiviste. Je pense que prendre l’habit de l’artiste engagé fausse les choses et que cela met une étiquette là où il n’en faut pas. Même si à certains moments on peut être profondément touché par un fait divers et qu’on s’en empare pour sensibiliser les gens.

Le Radeau de Lampéduse

C’est un cri contre la non-assistance à personne en danger : tous les jours, toutes les semaines, des migrants traversent la Méditerranée au péril de leur vie. Je suis très touché de constater que l’Europe n’envoie pas de bateaux pour les secourir au-delà des initiatives privées. Mon Radeau de Lampéduse est une référence directe au Radeau de la Méduse de Théodore Géricault (NDLR un tableau de très grande dimension) et qui traite d’un fait divers similaire qui s’est passé il y a 200 ans. Cela m’interroge sur le fait que je ne suis pas sûr qu’en 200 ans nous ayons fait des progrès au niveau humain.

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Photo du dossier de presse ©Pierre Delavie

Pour ce projet, je l’ai fait à la sauvage : je n’ai demandé aucune autorisation à la Mairie de Paris. C’est un choix assumé pour que mon acte ne soit pas ou ne puisse pas être récupéré politiquement. La police et les renseignements généraux sont arrivés de suite…  Mais en off j’avais une petite tolérance et j’ai pu laisser la toile quelques heures le temps de faire les photos et de filmer. Je n’ai de leçon à donner à personne, mais il y a des choses qui me touchent et la seule chose que je peux faire c’est d’amener les gens à se poser des questions. D’autres causes me révoltent et dans le futur, je vais continuer dans ce sens-là.

La prochaine cause ?

Végétarien depuis 25 ans je suis très touché par les problèmes environnementaux quels qu’ils soient. Le manque de prise de conscience m’effraie. Depuis 10 ans des reportages et des scientifiques nous alertent. On sait qu’on va violement droit dans le mur mais on continue : de plus en plus d’exactions sont commises, les E.U. élisent un climato-sceptique, alors que c’est le pays le plus pollueur après la Chine… On est dans une aberration totale complètement représentative de cette réalité qu’on ne veut pas voir.

Il y a 30 ans avec 2 collaborateurs nous avions commencé un projet colossal : sculpter un iceberg en une baleine de 100 mètres de long, et sur son dos était sculpté la quinzaine d’espèces emblématiques en voie de disparition. L’opération n’a pu se terminer : la guerre en Irak est arrivée et on nous a dit que les animaux c’est bien mais l’humain était plus important. Comment faire comprendre que c’est un ensemble ? De la petite molécule d’eau, en passant par le plancton pour arriver à nous, soi-disant magnifique évolution à l’image de Dieu, tout cela est lié et tant qu’on n’aura pas compris ça on risque fort de disparaître.

Tu es croyant ?

©Gaël Dupret, France, Paris le 24-02-2017 : Pierre Delavie Photo : Portrait du plasticien Pierre Delavie réalisé dans sa maison, une ancienne église protestante. Portrait of the artist Pierre Delavie realized in his house, an old Protestant church.

©Gaël Dupret, France, Paris le
24-02-2017 : Pierre Delavie
Photo : Portrait du plasticien Pierre Delavie réalisé dans sa maison, une ancienne église protestante.
Portrait of the artist Pierre Delavie realized in his house, an old Protestant church.

Non je ne suis pas croyant, même si je vis dans un temple protestant qui est désacralisé. Je suis proche du taoïsme et du bouddhisme zen et c’est pour moi plus de la philosophie que de la croyance. J’ai beaucoup étudié ces philosophies pendant des années. Il y a des notions très intéressantes qui rejoignent tout à fait ce doute sur le réel, ou la vraie vie qui ne serait pas ou nous serait cachée. Elle serait là, devant nous, mais il y a juste une porte à passer.

Ton travail est-il une quête à la recherche du réel ?

Oui, absolument. Une quête c’est un peu sérieux et j’aime bien jouer avec le sérieux mais aussi amener des choses un peu provocatrices, voire humoristiques. On va beaucoup plus loin grâce à l’humour qu’en étant très sérieux. Dans le militantisme on se retrouve souvent sur du rébarbatif et je n’ai surtout pas envie de donner des leçons aux gens. C’est pour ça que je travaille beaucoup plus dans l’inverse, le rien, l’incertitude, le doute….

Je trouve que le doute est un matériau extrêmement intéressant. Dans tout ce qui est du coin de l’œil, tout ce qu’on n’est pas sûr d’avoir vu…. Ce n’est pas l’imaginaire : moi je ne vais pas chercher ailleurs, je vais chercher juste ce qu’il y a là. Tout près. J’appelle ça la réalité d’à côté.

Tes sources d’inspirations ?

Depuis tout petit je suis baigné dans la peinture, comme toi la photo. Je me suis toujours considéré avant tout comme peintre et je sens que mon image existe quand elle commence à prendre du sens. Même si c’est de la photo, pour moi c’est comme une composition picturale. Etant jeune j’ai beaucoup regardé la peinture abstraite de Picasso à Nicolas de Staël jusqu’aux expressionismes abstraits. J’aime beaucoup Gordon Matta-Clark, un artiste qui s’attaquait à l’architecture d’une manière assez violente, parfois même à la tronçonneuse. Michel Blazy et son sens plastique fait jouer la permanence, la pourriture qui se développe, ou des traces d’escargot qui viennent manger du chocolat… C’est d’une poésie absolument incroyable. En photo, j’aime beaucoup William Klein, au milieu des gens en très très grand angle, cet espèce de courage physique, je trouve ça impressionnant. Etre au milieu, au cœur des gens, de l’action au risque de se faire molester.  Tous les photographes de guerre sont remarquables : être capable d’avoir le bon cadrage au bon moment, sans autofocus. J’admire parce que je ne sais pas le faire.

Depuis plusieurs années, ce que je recherche ce sont les aspects conceptuels. Quand tu es vraiment bien carré dans ton idée, le support de la réalisation, qu’il soit en photo, vidéo, installation, sculpture te permet d’exprimer cette idée, de la traduire. Tu es guidé. C’est d’ailleurs ce qui me permet de faire des choses à la fois très différentes mais qui sont tenues par le fait que conceptuellement on sent que c’est la même patte, la même préoccupation…  Enfin j’espère.

 

Pour en savoir plus :

Visiter : Le site de Pierre Delavie

Voir : Les galeries photos de Pierre Delavie