« Être Photographe, c’est voir ce que les autres ne voient pas. »

L’Humain est la source de son travail photographique. Pour lui la photo est un acte militant qui permet de faire évoluer les consciences.

Portrait en noir et blanc réalisé par Carlo Cammarata

photo ©Carlo Cammarata

Le 2 juin 1982, à 5 ans 1/2 il fait sa première pellicule photo et prend alors conscience de la force de l’image : il annonce à ses parents qu’il veut devenir reporter photographe de guerre afin d’en montrer les atrocités au grand public dans l’espoir d’une prise de conscience collective. C’est aux côtés de son père, qu’il apprend le métier. A 8 ans il déclare vouloir travailler à l’AFP, car c’est la première agence de presse mondiale. A 12 ans son père lui apprend à tirer ses photos Noir et Blanc et l’emmène sur le terrain lors de reportages pour la République du Centre ainsi qu’à Paris pour faire des scènes de rue. Adolescent, Gaël travaille au service sport pour l’agence de Dreux de La République du Centre et il est formé par François Guillot, grand reporter à l’AFP, à dynamiser le cadrage de ses photographies.

Bien qu’il favorise son travail de photographe de presse, dès ses débuts il alterne avec des commandes pour des clients. C’est en 2007 qu’il fait le choix de prioriser la photographie pour les entreprises avec notamment la cocréation d’une agence de communication qui réalise photos, vidéos, site internet et le print (affiches, flyers, cartes de visites).

Le 16 avril 2011, le décès de son père lui créé une prise de conscience : il ferme sa société et se remet à faire uniquement de la photographie. L’agence de presse MaxPPP lui propose alors d’intégrer son contingent de photographes. En 2018 la photographie pour les entreprises (portrait de dirigeant-e-s et évènementiels) représente 80% de son chiffre d’affaire et la presse 20%.

2017 marque un tournant dans sa carrière : « TUNIS, The Wind of Change », son travail sur les femmes tunisiennes est sélectionné au SNAP (Salon National d’Art Photographique de Vernouillet). Le 25 septembre son travail sur la vie en Côte d’Ivoire est récompensé par le Prix Photo « Les papillons » décerné par le Concours International de la Photographie de Carpentras. Le 5 octobre il crée RED for Executive Women® – 100 photos pour l’Égalité Femmes-Hommes. Après 2 années de travail, ce projet l’amène à une réflexion sur son travail d’auteur.

En 2018, la ville de Gennevilliers lui donne carte blanche pour questionner en photo « La place des femmes dans l’espace urbain » qu’il produit en argentique avec son Leica M6. Il devient le parrain du festival international de la photo : « Images d’Ici et d’Ailleurs ».

En 2019 il est élu pour une année comme Président de l’UPP Ile de France (Union des Photographes Professionnels & Auteurs) et s’investit pour la défense du droit d’auteur. Didier de Faÿs de la Bourse du Talent – BnF l’accompagne dans la rédaction de sa démarche artistique. C’est en novembre, sous le haut patronage de Muriel Pénicaud, Ministre du travail, qu’il inaugure son travail RED for Executive Women® – après 2 ans de travail – et il est invité aux Grandes Rencontres du Salon de la photo.

2020, il crée « La Découverte ou l’Ignorance ». Ce travail, inspiré du texte éponyme issu du livre Comment peut-on être breton ? de Morvan Lebesque reçoit les soutiens de Tri Yann et de Patrick BEILLON maire de Noyal-Muzillac. Les ayants-droits de Morvan Lebesque l’autorisent à utiliser le texte original de La Découverte ou l’Ignorance pour les expositions.

Les photographes qui ont influencé son regard sont Gilles CARON, Robert CAPA, Sebastião SALGADO, Marc GARANGER, Henri CARTIER-BRESSON, Sabine WEISS et bien sûr son père Jean-Jacques DUPRET.