1990, Scorpion chante le vent du changement en Europe, The Wind of Change… Klaus Meine – leader du groupe – s’est inspirée de sa visite dans les rues de Moscou pour l’écrire après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989. C’est aussi l’un des évènements majeurs qui m’a profondément marqué de cette époque. Je venais d’avoir 13 ans et je prenais conscience qu’un peuple pouvait se retourner contre une dictature et (re)trouver sa « liberté ». 

2011, La Tunisie, réputée pour être l’un des pays du moyen-orient le plus égalitaire et le plus ouvert pour les Femmes envers les hommes et la religion, vit le printemps arabe dans la rue. Selon les médias, cet évènement à bouleversé les cartes poilitico-societaux-religieux. 

2016, cinq ans plus tard, que reste-t-il de ce vent de changement pour les femmes dans la rue ? Pour apporter ma répondre à cette question, pendant 5 jours j’ai marché dans les rues de Tunis et de Sidi Bou Saïd. J’ai rencontré des femmes et des hommes, immortalisé des instants de vie.


Les oeuvres


Invité du SNAP 2017

Le SNAP – Salon National de l’Art Photographique – m’invite pour l’édition 2017.

Tunis, The Wind of Change est  présenté pour la première fois au public en juin 2017 dans un lieu hautement symbolique : la chapelle de l’Ermitage de Saint-Lubin-des-Joncherets.

Exposer dans une chapelle est interessant car mon travail porte sur la question de la place des femmes dans la rue. Mais la question de la religion est aussi très présente car indissociable pour la Tunisie et les femmes vivant dans le pays et ce quelque soit leur religion.

La Chapelle de l’Ermitage est un lieu désacralisé transformé en un lieu de culture, d’at et d’échange. Dans ma photographie nommée « Désacralisation » on voit que l’église a été transformée en salle de boxe.

L’histoire ne le montre pas mais cette salle de boxe est uniquement pour les militaires et leurs fils. Je n’ai pu faire qu’une photo avant de me faire éconduire du lieu.

L’inauguration du 10 juin 2017 se fait devant une salle comble en présence de mes mécènes et des officiels dont Didier Vuadelle, Maire de Saint-Lubin-des-Joncherets, Martine Cassoura, la première adjointe en charge de la Vie Culturelle et Associative et Simon Fontana, adjoint à la culture, aux sport et loisirs de la ville de Vernouillet – organisatrice du SNAP.

L’exposition bouscule, interroge, dérange. Plus de 80% des articles de presse parlant de l’édition du SNAP 2017 seront sur Tunis, The Wind of Change.

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