Qui est véritablement le prince de l’espace qui se fait appeler prince de Barnenez ? Pourquoi nous cache-t-on la vérité ?

Le 20ème siècle, des 4 coins du monde on annonce l’atterrissage d’un vaisseau venu d’ailleurs, intégrant un robot géant piloté par le prince de l’espace. Dès 1975, on conte les exploits d’un chevalier et son robot, héros des temps modernes, derniers recours pour les terriens contre les forces du mal.

La légende est belle, mais la vérité serait différente. Une agence à pris tous les risques pour me transmettre un dossier classé X qui affirmerai que ce robot géant dont on ne peut nommer, n’aurait jamais atterri en Asie, mais en Bretagne.

La lecture du dossier annoncerait que les dirigeants du monde, les forces armées et même l’Église seraient au courant de la vérité… Des preuves matérielles seraient disséminées dans les 5 départements bretons…

Je décide de partir à la découverte de ces fameuses preuves pour ne plus être dans l’ignorance. Avec les membres de l’agence qui ont pris tous ces risques nous partons sur le terrain. Ils seront la Team A et protègeront nos arrières. Avec mon fidèle Leica, nous formons la Team B.

J’ai pris des risques, souvent utilisé mon téléobjectif par difficulté d’approcher des lieux de preuves, mais au fond de mon cœur j’ai gardé le courage des vainqueurs pour mener au mieux ma quête.

Vous avez mes photos, mon récit, la carte des lieux que j’ai découvert… A vous de refaire le parcours et de montrer au monde ce que j’ai vu… et le partager sur tout internet avec le #G01D0R4K.

Le monde doit connaitre la vérité…

Les oeuvres

Intention artistique

J’ai imaginé ma création comme une enquête sur un complot international. La volonté de raconter une histoire, d’amener les visiteurs de mon exposition dans mon univers, leur faire vivre une expérience dans laquelle tout parait crédible. A l’image de ces émissions de reconstitution de rencontre entre des humains et des extra-terrestres dans laquelle on nous montre des preuves sur lesquelles on ne voit rien par ce que flou mais c’est parce que l’on ne voit rien, c’est parce que c’est flou que c’est une preuve. Et pour faire encore plus complot, j’ai donné un nom codé. L’idée m’est venue de l’époque ou gamin on écrivait SOLEIL sur la calculatrice : 713705 (pour que ça marche fallait retourner la calculatrice!). Le nom codé faisait ainsi encore plus enquête, plus agent secret !!!

Comment est né cette création ?

L’affaire G01D0R4K est né d’une multitude de faits et de rencontres… Habituellement je ne raconte jamais cette partie… mais ne pas la raconter… serait un manque pour que vous compreniez.

Je suis né en 1976 et je suis ce que l’on appelle un enfant de la génération Club Dorothée ! j’ai vécu ces moments inoubliables de Dorothée et son équipe qui nous faisait découvrir des dessins animés et notamment les premiers mangas ! Nous avons vécu dans une époque d’insouciance pour nous car nous étions enfants mais aussi pour nos parents car nous étions dans une société qui avait du travail…

J’ai grandit avec cette envie de faire un travail photo sur un héros de dessin animé du Club Dorothée… J’avais plus en tête Albator, Cat’s Eyes, Cobra, X-OR, Bioman, voir mon préféré, Les Chevaliers du Zodiaque ! Mais en faisant attention de ne pas faire un truc cheap !

Mais alors pourquoi Goldorak ?

Tout est venu de ma mère ! Elle m’appelle un jour me demandant ce que je comptais faire de mes jouets d’enfant… elle avait tout gardé et comme elle avait besoin de place, elle voulait s’en débarrasser… Je viens à Vannes et je découvre… un trésor ! tous mes jouets d’enfance. Je fais le choix de me séparer du maximum en les mettant en vente sur le bon coin… je vends le jeu de 7 familles de Goldorak, complet, dans sa boite d’origine. Mike me l’achète en quelques minutes… et on se donne rdv le 26 décembre pour qu’il vienne chercher ses achats. Nous passons plus d’une heure a parler de Goldorak, de se remémorer les épisodes, les combats…

31 décembre l’affaire G01D0R4K est née…

J’adore cuisiner. Je suis dans ma cuisine en train de préparer le repas du nouvel an, quand je repense à Mike. Il est chef au restaurant La pêche à la turlutte (non cela ne s’invente pas ! c’est une technique de pêche…) et nous avions aussi parlé cuisine. Puis je repense à Goldorak… Nous étions en pleine époque Covid avec les théoriciens du complot, des contraintes vécues, d’un président qui avait sorti que nous pouvions manger en famille si les grands parents donnaient dans la cuisine pendant que les enfants mangeaient dans le salon… une période bien trouble, bien pesante. Et là j’ai tout le synopsis tel que vous l’avez lu, en préambule sur cette page.

4 janvier tout était prêt

Le 1er janvier je me mets sur mon ordinateur… ma compagne me demandant si je ne suis pas en train de travailler… je lui répond que non que je regardais un truc sur Goldorak… Bon ok ce n’était pas vraiment vrai… mais ce n’était pas faux non plus ! En 4 jours j’avais scénographié toutes les photos du projet, sélectionné les différents endroits que j’allais photographié et j’avais même les jouets, qui allaient m’être prêtes par Mike pour photographier Goldorak et les vaisseaux. Le 4 janvier quand j’ai découvert La Chapelle qui a LA gargouille Goldorak (pour de vrai), j’avais la preuve irréfutable, taillée dans la pierre, que Goldorak a bien atterrit en Bretagne et non pas au Japon ! C’était LA Preuve qui corroborait tout mon délire (artistique).

2 semaines sur le terrain, 3 jours pour les photos des jouets et le projet était « terminé ». Il restait à Saskia de faire la post-production : intégration des jouets dans les photos puis à Carlo de réaliser la scénographie de mon exposition.

Evolution

L’affaire G01D0R4K à une suite… Evolution… à découvrir… Allez ! Go Go Go !

(re)Voir les autres créations artistiques