Rien
Rien de ce qui suit n’était prévu dans ma création L’affaire G01D0R4K. Quand j’ai eu fini la planification de mes photos j’ai présenté le concept à un éditeur qui s’était engagé – verbalement – à éditer le projet. Il connaissait mon travail et avait confiance en moi d’autant plus que Leica était le premier mécène à s’être positionné sans que les photos soient produites.
Projet terminé je reviens vers lui le 14 mai… Erreur d’avoir cru sa parole donnée, il m’a froidement regardé me disant « ah mais je ne t’ai jamais dis que je te l’éditerai »…
Echaudé, je rentre à Paris, rendez-vous chez Leica auprès de Gilles Cargueray qui me dit que ce n’est qu’un détail et que je peux produire un fanzine, édité à peu d’exemplaires, et produire moi-même mon livre.
Pour moi le fanzine était la double copie écrite à la main et dupliqué sur le photocopieur du collège en fin des années 80 ! Loin, très loin de la qualité de mon travail… Mais j’apprends que Yan Morvan fait du Fanzine et je décide de découvrir le fanzine du 21ème siècle, de découvrir son évolution…
J’avoue avoir été séduit par le concept. J’avais aussi une revanche à prendre sur cet éditeur tout pourri qui s’était joué de moi.
La création
Journal d’enquête tenu quotidiennement par moi qui avec la Team-A, l’agence qui a pris tous les risques pour me protéger et m’aider à consigner toutes les preuves irréfutables de l’atterrissage de Goldorak en Bretagne et non pas au Japon comme on a voulu nous faire croire depuis 1978…
Il raconte mon périple partit de Chaville (en France) à différentes villes dans les 5 départements de la Bretagne et le retour en France terminé à Paris…
Ce journal est précieux.
Même Scully & Mulder n’ont jamais été capables de ramener des preuves en 218 épisodes. Il est truffé de références, de QrCodes, de coordonnées GPS, de révélations de fake news, de vérités cachées…
Seul 300 exemplaires existent. Mais la division G surveille tout, tout le monde, tout le temps…
Procurez-vous un exemplaire tant qu’il est encore temps…
ou
Les oeuvres
Cette création représente l’édition de L’affaire G01D0R4K. MAIS elle n’intègre pas toutes les photographies de L’affaire G01D0R4K… par contre elle en intègre un très grand nombre d’autres…
Elles sont à découvrir dans le livre objet – art book (trop dangereux de les présenter ici… à cause de la Division G… ).
Par contre j’ai travaillé avec un youtubeur pour annoncer le lancement… voici les 3 courts métrages réalisés avec GLKGO :
L’intention artistique
Pour créer ce livre objet, j’ai voulu jouer sur le sentiment de la nostalgie d’une époque révolue, de l’époque de notre jeunesse. Je me suis inspiré par énormément de références dans le monde du cinéma. Indiana Jones et la dernière croisade pour l’idée du journal. Faire un journal dans lequel l’enquêteur consigne tout en intégrant des post-it, des surlignages fait manuellement, des document scotchés à la main, des liens au stylo feutre reliant des documents…
Le récit a été écrit en 2 heures, puis peaufiné après… Je l’ai écrit dans l’esprit de Y’a-t-il un pilote dans l’avion et tous les films qui intègrent des références, des allusions, des clins d’oeil à d’autres oeuvres du monde du ciné mais aussi de la littérature, de la télévision, de la musique… Je voulais que mes lectrices, mes lecteurs puissent s’amuser tant sur l’histoire que retrouver tous les liens mis dans le texte.
Le carnet de brouillon était le plus symbolique support pour la création. Il est le repère de tous les enfants de mon époque. Le fameux cahier rouge de 96 pages avec les tables au dos. Dans le cas présent il y a les 4 tables. Mais je le voulais avec des feuilles petit carreaux intégrant une marge… Seulement ce format n’a jamais existé ! le cahier rouge a toujours été grand carreau… et les petits carreaux des autres cahiers, toutes marques confondues, n’ont jamais eu de marges… J’ai donc créé les pages internes (petits carreaux avec marges) sur un générateur de pages sur internet et la couverture a été numérisée.
La mise en page a été réalisée en plusieurs étapes. D’abord sur l’ordinateur pour intégrer le texte sur les pages en insérant les photos en format numérique. Deuxième temps j’ai fait imprimé à l’échelle 1:1 les pages mais SANS les photos ni annotations. Et j’ai fait des gabarits des photos en carton souple pour avoir la taille exacte. J’ai ensuite intégré mes photos sur des planches A3 dans photoshop avec la contrainte d’avoir la taille de leur gabarit carton respectif. Les planches ont été tirées par Fabienne Bédex de Pix In The City sur le même papier que mes tirages d’art… puis les photos ont été découpées et collées sur les pages imprimées à échelle 1:1. Les pages ont ensuite été numérisée chez Initial Labo. Ce travail permet de donner un aspect grisé aux pages comme si le papier avait vieilli.
Le livre a été imprimé et relié avec deux agrafes à l’instar du cahier de brouillon originel.
Post-production
Il aura fallut 3 mois pour finaliser les 300 livres objets – art book. 3 mois pour coller, scotcher, entourer, surligner, intégrer les documents caviardés sur les bonnes pages… et les numéroter à la main. Chaque exemplaire est livré dans une enveloppe kraft avec un coup de tampon « confidentiel » rouge, acheté spécialement.
300 exemplaires
Cette oeuvre a été éditée à 300 exemplaires. Et il n’y aura jamais que 300 exemplaires de ce livre objet art-book !
L’affaire G01D0R4K – Les origines
Découvrez L’affaire GOIDOR4K – les origines, la création, comment est né ce projet… et les oeuvres. Allez ! Go Go Go !